Née en 1998 à Grasse, Louise est une méditerranéenne pure souche. Elle tire ses premiers bords à Monaco, puis Cannes et Mandelieu (Alpes-Maritimes) … c’est dire si elle connait les eaux cristallines azuréennes par cœur. Louise fait ses classes en Optimist et goûte au plaisir d’être en mer en compétition. Elle n’a que 7 ans quand elle participe à sa première compétition à Marseille. Louise se spécialise rapidement dans le dériveur solitaire (ILCA6), réputé pour être une discipline très exigeante « je n’aime pas ce qui est facile ! en ILCA il y a de la stratégie, de la tactique… il faut trouver le petit truc qui va faire la différence, j’adore ça ! ». À 16 ans, elle est sélectionnée pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse et n’a alors plus qu’une seule idée en tête : se qualifier pour les Jeux Olympiques « des Grands ».
Après avoir manqué la sélection en 2020, la jeune Mandolocienne ne se décourage pas et avec l’aide précieuse de sa famille, ses partenaires, et son club elle met les bouchées doubles pour mener de front ses études à l’INSA de Lyon (école d’ingénieur) et une préparation olympique ultra exigeante. En 2022, Louise se hisse en finales de coupes du monde et montre qu’elle est capable d’accrocher une médaille face à l’élite mondiale de la discipline, mais la concurrence française est rude avec entre autres Pernelle Michon et Marie Barrue. La bonne nouvelle tombe en janvier 2024, Louise est sélectionnée pour vivre son rêve : les Jeux Olympiques à Marseille, à la maison.
L'ICLA 6 est le petit frère du ICLA 7 (ex Laser radial), c'est‐à‐dire qu’il utilise la même coque que le précédent et seule la voile diffère. Plus petite, elle permet aux gabarits légers de s’exprimer. Depuis les Jeux Olympiques de Pékin, l'ICLA 6 est le support dériveur solitaire féminin.
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En route pour une première historique !
Tous les fans avaient coché la date dans le calendrier. Le 08 août sera bien une première historique. Les finales des kitefoils femmes et hommes, discipline la plus rapide des Jeux Olympiques, se dérouleront bien demain, à Marseille dans la rade sud. Ce rendez-vous attribuera les premières médailles olympiques de l’histoire de la discipline, 12 ans après une première introduction de la discipline, finalement non validée. Lauriane Nolot, Championne du Monde 2023 et 2024 est ce soir en tête et n’aura qu’une seule course à remporter pour être la première médaillée d’Or de la discipline. Le parcours sera un peu plus long pour Axel Mazella qui devra d’abord remporter deux demi-finales avant d’accéder à l’ultime rendez-vous déterminant pour l’attribution des médailles.
Encore deux belles chances de médailles pour la France
Si les épreuves de voile se terminent les unes derrière les autres, les probabilités de médailles françaises restent. En effet, Lauriane Nolot est ce soir en tête du classement féminin. Axel Mazella est lui 5ème à seulement 10 points de la première place. Demain, ils disputeront leur dernière journée de qualification avant d’arriver en finale jeudi 8 août. Aujourd’hui, les finales des dériveurs solitaires femmes et hommes n’ont pu avoir lieu en raison des faibles conditions de vent. Il y aura donc 4 finales demain. La France est représentée dans 3 d’entre elles, mais avec malheureusement trop d’écart en points pour espérer une médaille.
9ème journée de course à Marseille pour cette 33ème édition des Jeux Olympiques. Une journée difficile nerveusement pour l’ensemble des sélectionnés encore en compétition. 6 séries étaient aujourd’hui en phase de qualification. Demain, se dérouleront les finales femme et homme des séries dériveurs solitaires. En attendant, c’est avec un vent d’Ouest faible d’environ 7-8 nœuds et oscillant que les compétiteurs ont dû composer jusqu’à tard dans la journée.
Pas de finales ce dimanche en Voile, mais 6 séries en lice à Marseille et une journée charnière pour les marins en compétition. Ce soir, certains ont vu leurs espoirs de médailles s’envoler, d’autres peuvent commencer à en rêver. Des destins croisés, cruels ou favorables, qui ont émaillé la journée des marins Français qui ont dû à nouveau faire face à des conditions particulièrement éprouvantes ce dimanche dans la Rade de Marseille, avec un vent oscillant, du clapot et des vagues. Des conditions qui ont permis aux Kitesurfeurs d’offrir un superbe spectacle pour leurs premiers pas olympiques !
Au lendemain d’une journée pleine d’émotions avec la médaille de bronze du duo Charline Picon – Sarah Steyaert en dériveur 49er FX, les Français ont offert de nouveaux frissons aux très nombreux spectateurs qui avaient encore pris place sur la plage du Roucas Blanc en ce début de weekend. Pour l’occasion, et pour la première fois depuis le début de ces Jeux Olympiques à Marseille, le « Mistralou », le Mistral estival, a pointé le bout de son nez dans la Rade. Il s’est montré cruel envers Hélène Noesmoen malheureuse en quart de finale en planche iQFOiL et finalement 7e au classement général final. Mais il a porté quelques espoirs pour les tricolores encore en course et attend de pied ferme les Kitesurfeurs qui débuteront leur compétition demain !
Une nouvelle chance de médaille demain à Marseille
Alors que Charline Picon et Sarah Steyaert savouraient leur médaille de bronze, Hélène Noesmoen a dû patienter à terre jusqu’au début d’après-midi avant que l’organisation prenne la décision de reporter à demain la finale des Windfoils. Une journée très chaude à Marseille qui aura été marquée par l’entrée en compétition des dériveurs double mixtes. Partie ce matin avec le maillot jaune, Louise Cervera poursuit sa belle entrée dans les Jeux Olympiques. Elle est deuxième du classement général provisoire des dériveurs solitaire femme.
Hélène Noesmoen rejoint Sarah et Charline en finale demain !
Si la voile est un sport magnifique graphiquement, sollicitant les sportifs aussi bien physiquement que mentalement, c’est aussi un sport de patience. L’incroyable scénario des finales de Charline et Sarah du jour en est la preuve. Toute la journée, les équipages féminins ont patienté à terre, puis en mer avant de rentrer sans avoir pris un seul départ. Un scénario qui reporte à demain le finale de Charline et Sarah (49er FX), rejointes par Hélène Noesmoen, 4e du classement général en Windsurf (iQFOiL) avant ses phases finales.
La course du Jour : Une première parfaite pour Louise Cervera !
Partie sur la droite de la ligne, Louise décide quelques mètres après la ligne de départ de virer pour remonter à la bouée au vent par la droite du plan d’eau. Elle se retrouve alors avec un petit groupe d’une dizaine de régatières, alors que la majorité de la flotte privilégie la gauche.
Cette semaine, Athènes était le théâtre du dernier Championnat d’Europe Open de dériveur solitaire (ILCA 6 et 7) de l’olympiade. Après une semaine dans des conditions de vent très faible, Louise Cervera décroche la médaille de bronze.
Championnat d’Europe de dériveur solitaire (ILCA 6 et ILCA 7)
Du 18 au 23 février 2024, 5 mois avant les Jeux Olympiques de Paris, les laseristes se réuniront à Athènes en Grèce pour disputer le dernier Championnat d’Europe de dériveur solitaire (ILCA 6 et 7) de l’olympiade. Première athlète française sélectionnée, Louise Cervera y sera bien présente. En revanche, Jean-Baptiste Bernaz, tout juste rentré de son Mondial en Australie, ne participe pas à l’épreuve.
Louise Cervera, première athlète sélectionnée en voile olympique
Mercredi 24 janvier 2024, la Commission Consultative des Sélections Olympiques (CCSO) du CNOSF a validé la sélection de Louise Cervera en dériveur solitaire femme (ILCA 6) pour les Jeux Olympiques qui se dérouleront à Marseille du 28 juillet au 8 aout 2024.
Championnat du Monde de dériveur solitaire féminin (ILCA 6) : des conditions difficiles !
Du 5 au 10 janvier 2024, le Yacht Club Argentino accueillait le Championnat du monde de dériveur solitaire féminin (ILCA6) dans la baie de Mar del Plata en Argentine. À l’issue des 11 courses engagées, Louise Cervera termine 14e et première française, devant Marie Barrue (21e) et Pernelle Michon (27e).
CHAMPIONNAT DU MONDE DE DÉRIVEUR SOLITAIRE FÉMININ (ILCA 6) : C’est parti pour 2024, année des Jeux Olympiques à la maison !
2024, année olympique ! Pas de répit pour les athlètes de voile qui débutent avec un championnat du monde de dériveur solitaire féminin ILCA 6 (anciennement Laser) ! Du 5 au 10 janvier 2024, le Yacht Club Argentino accueille en effet la première compétition majeure de ce début d’année dans la baie de Mar del Plata en Argentine.
Semaine Olympique Française : les Français raflent l’or en Kitefoil et iQFOiL
Ce samedi, 16 bateaux tricolores ont disputé les finales de la Semaine Olympique Française. Après une semaine de régates intenses, la France se classe première nation avec 3 médailles d’or et une de bronze. Les rançais s’imposent Kitefoil avec les victoires de Lauriane Nolot et Axel Mazella, auxquelles s’ajoute la médaille de bronze de Jessie Kampman. En planche iQFOiL, le jeune Fabien Pianazza rafle également l’or face à une concurrence prometteuse.