Ce mercredi, Jean-Baptiste Bernaz disputait la finale du Championnat du monde de dériveur solitaire masculin (ILCA 7) en Australie. Très observé à 7 mois des Jeux Olympiques, le varois termine 7e d’une semaine dense et riche en enseignement.
Jean-Baptiste Bernaz n’a qu’une seule idée en tête : gagner les Jeux Olympiques qui se dérouleront à Marseille cet été. Avant cela le varois de 36 ans a participé cette semaine aux derniers championnats du monde de la discipline (ILCA 7) à Adélaïde en Australie. Si l’australien Matt Wearn est couronné sur ses terres après une semaine remarquable, le norvégien Hermann Tomasgaard, 2e, et l’anglais Michael Beckett (3e) ont également marqué le haut du tableau pendant toute la semaine sur une compétition qui s’est révélée exigeante physiquement et mentalement avec des vents jusque 25 nœuds et une mer très formée sur les courses finales.
Jean-Baptiste Bernaz : « Je suis forcément déçu de cette place mais ce qu’il faut retenir c’est que c’était un mondial très correct avec de belles courses. La finale ne s’est pas bien passée car j’ai eu un souci technique qui m’a fait prendre le départ en retard, j’ai tenté de remonter la flotte mais cela n’a pas suffi. Les conditions étaient vraiment difficiles toute la semaine mais j’ai tout donné. Je n’ai qu’un objectif en tête : les Jeux Olympiques. Et dans cette perspective, je suis content car nous avons avancé sur des points et axes de travail. Ma vitesse et ma technique sont bonnes, il reste à aller chercher plus de régularité… il me reste 7 mois pour cela et transformer l’essai. Je sais que je dois encore élever mon niveau, mais on avance dans ce sens pour être au maximum de mes capacités à Marseille cet été. »