Du 5 au 10 janvier 2024, le Yacht Club Argentino accueillait le Championnat du monde de dériveur solitaire féminin (ILCA6) dans la baie de Mar del Plata en Argentine. À l’issue des 11 courses engagées, Louise Cervera termine 14e et première française, devant Marie Barrue (21e) et Pernelle Michon (27e).
Elles étaient 105 concurrentes de 47 pays à participer à ce mondial dans des conditions très difficiles et un niveau de compétition très engagé qui ne permettait pas la moindre erreur. Au terme d’une semaine de compétition, les Françaises n’accèdent pas à la finale, Louise Cervera passant à un seul petit point de cette medal race.
Louise Cervera : « C’était une régate vraiment pas simple, avec des vagues et un vent irrégulier, physiquement c’était très dur. Mais il ne fallait rien lâcher. Je suis forcément déçue de passer à un point de la finale ! Mais cela reste une belle semaine avec de bonnes vitesses et surtout beaucoup de plaisir à naviguer. On prend du plaisir à dépasser ses limites mentalement ! Vraiment parfois c’était un vrai casse-tête stratégique pour rester aux avant-postes ! D’autant que 6 mois avant les Jeux toutes les concurrentes avaient envie d’en découdre, il y avait pas mal de rivalité sur l’eau. J’ai fait de très belles courses, mais j’ai aussi fait 2 erreurs stupides qui m’ont couté cher ».
Marie Barrué : « La régate était difficile avec des courses particulièrement longues, j’en ressors épuisée. En termes de résultat je ne suis pas là où je voulais être, mais dans le travail il y a eu de très belles choses avec la moitié des courses dans le top 10. L’ambiance était vraiment particulière avec toutes les nations qui cherchent à se démarquer. Maintenant mon objectif est de récupérer, car je suis fatiguée et me remettre en marche pour le Championnat d’Europe qui arrive mi-février à Athènes. »
Déçue, Pernelle Michon finit quant à elle 27e au général de l’épreuve. En effet, Pernelle a souffert pendant toute la compétition d’une discopathie, déshydratation des disques intervertébraux, blessure très fréquente dans sa discipline, ce qui ne lui a pas permis de naviguer à 100%.